La PME en ligne de mire des hackers
Pourquoi les PME sont-elles les cibles des cybercriminels ?
Sur les 347 000 cyberattaques réussies ciblant des entreprises en 2022, d'après les données d'Asterès, 330 000 ont visé spécifiquement les PME.
Il est alarmant de constater que plus de 60 % de ces petites et moyennes entreprises ne disposent pas d'un responsable dédié à la cybersécurité, et seulement 25 % d'entre elles ont souscrit une assurance spécifique pour se prémunir contre ces menaces.
PME : quelles sont les cyberattaques les plus courantes ?
Les types d'attaques les plus fréquents sont le phishing, le spearfishing et l'exploitation d'une faille existante.
- Le phishing, une technique de fraude en ligne visant à tromper les utilisateurs pour obtenir des informations sensibles, demeure omniprésent.
- Le spearfishing, une variante plus ciblée du phishing, se concentre sur des individus spécifiques ou des organisations, utilisant des informations personnelles pour accroître la crédibilité de l'attaque.
- L'exploitation de failles existantes dans les systèmes informatiques demeure une tactique courante, les cybercriminels cherchant constamment des vulnérabilités non corrigées pour accéder aux données sensibles.
La diversité de ces méthodes souligne la nécessité impérieuse de mettre en place des mesures de protection robustes, notamment des programmes de sensibilisation des employés et des mises à jour régulières des systèmes, pour contrer efficacement ces menaces.
Quel est le coût d'une cyberattaque pour un PME ?
Selon les estimations d'Asterès, le coût moyen d'une attaque réussie s'élève à 58 600 €, mais dans les cas les plus graves, ce chiffre peut grimper jusqu'à 10 millions d'euros.
En France, les conséquences financières de ces attaques se chiffrent à plus de 2 milliards d'euros. La ventilation de ces coûts en 2022 est révélatrice :
- 887 millions d'euros pour les dommages directs, marqués par des pertes de productivité et des hausses des coûts de production ;
- 888 millions d'euros de coûts liés aux rançongiciels, soulignant la nature pernicieuse de ces paiements qui alimentent les organisations cybercriminelles ;
- et enfin, 252 millions d'euros pour les pertes de production, équivalant à 7 millions d'heures de travail, générant des dysfonctionnements dans les services et des retards dans le traitement des demandes, en particulier au sein des administrations publiques.
Face à cette réalité financière, la nécessité d'investir dans des stratégies de cybersécurité efficaces devient impérative pour minimiser l'impact économique de ces attaques toujours plus sophistiquées.
PME : comment se protéger contre les cyberattaques ?
Pour contrer ces attaques, les PME doivent adopter une approche proactive de la cybersécurité. Cela comprend la sensibilisation des employés aux risques potentiels, la mise en place de politiques de sécurité robustes, l'utilisation de solutions de sécurité informatique avancées et la sauvegarde régulière des données.
La collaboration avec des experts en cybersécurité et le maintien de systèmes à jour sont également essentiels pour renforcer la résilience des PME face aux menaces numériques.
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CE QU'IL FAUT RETENIR
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#1
Les petites et moyennes entreprises (PME) constituent une cible facile pour les hackers.
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#2
Sur les 347 000 cyberattaques en 2022, 330 000 ont visé spécifiquement les PME.
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#3
7 millions d’heures de travail ont été perdus en 2022 suite à une cyberattaque.
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#4
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